La puce et le pianiste

La Puce et le Pianiste est une chanson de Yves Duteil. Yves Duteil nous y raconte de manière anecdotique et caricaturale sa façon de voir le Jazz, une musique qu'il ne doit pas beaucoup apprécier.

Yves Duteil nous offrira d'autres chansons plus poétiques comme La Tarentelle (1977) ou Le petit pont de bois. Son chef-d'oeuvre restera "Prendre un enfant"(1977) qui lui vaudra notoriété et moultes récompenses.

Yves est le petit-neveu du capitaine Dreyfus, à qui il a consacré une chanson (Dreyfus) sur l'album Touché.

Plusieurs membres de sa famille, dont Francis Dreyfus (1940-2010) et Avrom Dreyfus, sont très impliqués dans la création musicale, aux maisons de disques Dreyfus et Polygram, et aussi à EMI France.

Depuis le début de sa carrière, Yves Duteil parraine de nombreuses associations, comme Petits Princes qui réalise les rêves d'enfants malades.

Il est le parrain de l'association Votre école chez vous, qui propose une scolarité complète à domicile pour les enfants malades ou handicapés.
Il est membre d'honneur de l'association 
Alliance Anticorrida [archive], qui œuvre pour la protection des mineurs, la suppression des blessures et mutilations infligées aux animaux utilisés au cours de spectacles taurins et l'abolition des corridas.

Il a été de 1989 à 2014 maire sans étiquette de la commune du Précy-sur-Marne en Seine-et-Marne. Il reçoit en juin 1992 une Marianne d'Or, récompensant les meilleurs maires de France..

 

                          

Yves Duteil est un chanteur auteur-compositeur- interprète et homme politique français, né le 24 juillet 1949 à Neuilly-sur-Seine.

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Tutti

Soprano

Un /jour sur un pia-/no u-ne /puce é-lut do-mi-/ci-le. El-le /po-sa son sac à /dos, ses af-/fai-res de /vil-le. Elle a-/vait beau-coup vo-ya-/gé, beau-coup sau-/té, beau-coup pi-/qué. Et pour /ne pas qu'on la /voit, sur u-ne /noire elle s'ins-tal-/la; Mais sou /dain la lu-mière ap-pa-/rut et des /sons frap-pèrent son o-/rei-le. U-ne /main lui mar-chait des-/sus Sa co-/lè-re fut sans pa-/reil-le. Elle sui-/vit ses é-vo-lu-/tions, a-vec des /yeux pleins d'at-ten-/tion pour es-/sa-yer de grim-/per sur la /main qui l'a-vait pié-ti-/née. Lors-qu'en-/fin elle y par-/vint elle/af-fi-na son ai-/guil-le. Elle se /mit à pi-quer la /main comme on /dan-se le qua-/dril-le, mais sou-/dain la main s'a-gi-/ta et son /ryth-me s'ac-cé-lé-/ra. et la /puc' tout ex-ci-/tée de plus /belle se re-mit à pi-/quer. Dans la dou-/leur et-la dé-man-geai-/son la main /se fai-sait plus ra-/pi-de, ne sui-/vait plus la par-ti-/tion. et n'a-/vait plus au-cun /gui-de. Mais dans la /salle on ap-plau-dis-/sait, sans sa-/voir que c'é-/tait grâce à /une puce é-ner-/vée que le /jazz é-tait /né, jazz é-tait /né./

Soprano seule

Soprano plus

 

 

 

 

 

Alto

Un /jour sur un pia-/no u-ne /puce é-lut do-mi-/ci-le. El-le /po-sa son sac à /dos, ses af-/fai-res de /vil-le. /vo-ya-/gé, sau-/té, pi-/qué. /qu'on la /voit, sur u-ne /noire s'ins-tal-/la; Mais sou /dain la lu-mière ap-pa-/rut et des /sons frap-pèrent son o-/reil-le. U-ne /main des-/sus. Sa co-/lè-re fut sans p-/reil-le. Elle sui-/vit ses é-vo-lu-/tions, a-vec des /yeux pleins d'at-ten-/tion /de grim-/per /pié-ti-/née. Lors-qu'en-/fin elle y par-/vint elle  /af-fi-na son ai-/guil-le. Elle se /mit à pi-quer la /main comme on /dan-se le qua-/dril-le, mais sou-/dain la main s'a-gi-/ta et son /ryth-me s'ac-cé-lé-/ra /puc' tout ex-ci-/tée /à pi-/quer. Dans la dou-/leur et la dé-man-geai-/son. la main /se fai-sait plus ra-/pi-de, ne sui-/vait plus la par-ti-/tion. et n'a-/vait plus au-cun /gui-de. Mais dans la /salle on ap-plau-dis-/sait, sans sa-/voir que c'é-/tait /une puce é-ner-/vée  /Jazz /jazz é-tait /né./

Alto seule 

 

 

Alto plus

 

Homme

Un /jour sur un pia-/no u-ne /puce é-lut do-mi-/ci-le. El-le /po-sa son sac à /dos, ses af-/fai-res de /vil-le. Elle a-/vait beau-coup vo-ya-/gé, beau-coup sau-/té, beau-coup pi-/qué. /qu'on la /voit, sur u-ne /noire elle s'ins-tal-/la; Mais sou /dain la lu-mière ap-pa-/rut et des /sons frap-pèrent son o-/rei-le. U-ne /main lui mar-chait des-/sus. Sa co-/lè-re fut sans pa-/reil-le. Elle sui-/vit ses é-vo-lu-/tions, a-vec des /yeux pleins d'at-ten-/tion^^^ /de grim-/per. /pié-ti-/née. Lors-qu'en-/fin elle y par-/vint elle  /af-fi-na son ai-/guil-le. Elle se /mit à pi-quer la /main comme on /dan-se qua-/dril-le, mais sou-/dain la main s'a-gi-/ta et son /ryth-me s'ac-cé-lé-/ra. /puc' tout ex-ci-/tée /à pi-/quer. Dans la dou-/leur et la dé-man-gei-/son la main /se fai-sait plus ra-/pi-de, ne sui-/vait plus la par-ti-/tion. Et n'a-/vait plus de /gui-de. Mais dans la /salle on ap-plau-dit-/sait, sans sa-/voir que c'é-/tait /une puce é-ner-/vée /   /Jazz é-tait /né.  /

Homme seul   

 

Homme plus   

Le Jazz

Le jazz est un genre musical originaire du Sud des États-Unis, créé à la fin du XIX siècle et au début du XX siècle au sein des communautés afro-américaines. Avec plus de cent ans d'existence, du ragtime au jazz actuel, il recouvre de nombreux sous-genres marqués par un héritage de la musique euro …

Le jazz regroupe de nombreux styles musicaux, du ragtime de la fin du 19ème siècle à nos jours, et s'avère difficile à définir précisément. Certains auteurs ont tenté de le définir en le mettant en perspective avec d'autres genres musicaux — se plaçant du point de vue de l'histoire de la musique européenne ou africaine par exemple —, mais le critique Joachim-Ernst Berendt estime que sa définition doit être élargie. Il définit le jazz comme « une forme d'art musical originaire des États-Unis, née de la confrontation entre la musique des esclaves noirs et celle des Européens ».

Il soutient aussi l'idée selon laquelle le jazz diffère fondamentalement de la musique européenne car « il suppose une spontanéité et une vitalité, dans laquelle l'improvisation joue un rôle majeur », « une sonorité et un phrasé musical reflétant la personnalité du jazzman », et a une « relation particulière au temps, exprimée par la notion de swing ».

Le tromboniste Jay Jay Johnson exprime cette idée de vitalité permanente en déclarant en 1988 : « le jazz n'offre aucun répit. Il ne tient pas en place et ne le fera jamais ».

 

Le pianiste Duke Ellington en 1971, dans le film L'Aventure du jazz. Refusant de distinguer différents sous-genres du jazz, il déclara : « le jazz, c'est toute la musique ».

Le jazz a influencé certains compositeurs de musique contemporaine du xxe siècle, qui ont emprunté des rythmes et instruments de jazz dans leurs œuvres. Citons Maurice Ravel et ses Bolero et Concerto pour la main gaucheDarius Milhaud et la Création du mondeFrancis Poulenc et son Concerto pour deux pianos et orchestreDmitri Chostakovitch et sa Suite pour orchestre de jazz nº 1Igor Stravinsky et son Ebony concertoAndré Jolivet et son Concerto pour trompette.

L'intrusion du jazz dans la musique contemporaine a été aussi initiée par des musiciens de jazz, citons George Gershwin et sa Rhapsody in blue, ou le compositeur gallois Karl Jenkins avec la Messe de l'homme armé.

Cependant, les saxophones, instruments indispensables dans l'orchestre de jazz, s'intègrent très mal dans les orchestres symphoniques à cause de leur timbre riche en harmoniques aiguës, ce qui empêche aux orchestres symphoniques de les considérer comme des membres à part entière ; en effet, dans les orchestres symphoniques, les saxophonistes sont des contractuels... 

Le jazz est, par l'intermédiaire du rhythm and blues, à l'origine de la grande majorité des musiques populaires du xxe siècle : rockpopfunk, etc.       

Bien que le jazz soit considéré comme un genre musical difficile à définir, l'improvisation en est l'un des principaux traits distinctifs. Le caractère central de l'improvisation peut s'expliquer par son importance dans les genres musicaux à la source du jazz, et notamment dans le blues des origines, qui s'inspire des chants de travail et complaintes des esclaves afro-américains dans les plantations. Ces derniers étaient généralement composés d'un motif répétitif sous forme d'un appel suivi d'une réponse (call-and-response), mais le blues comportait une part importante d'improvisation. La musique classique européenne, en revanche, valorisait la fidélité des musiciens à la partition, et rejetait les tentatives d'interprétation personnelle et l'ornementation musicale : l'objectif premier du musicien classique était alors de jouer la composition telle qu'elle est écrite. Le jazz est au contraire le produit des interactions et de la créativité des musiciens au sein du groupe ; bien souvent, ces paramètres déterminent la valeur de l'œuvre du compositeur (s'il y en a un) et des musiciens. Par conséquent, dans le jazz, le musicien expérimenté interprétera une mélodie de manière personnelle, sans pouvoir la rejouer exactement de la même manière une seconde fois. Selon l'humeur du musicien, les interactions entre les membres du groupe, voire avec le public, le jazzman peut modifier la mélodie, les harmonies ou l'indication de la mesure à sa guise.     

 

  

                                                    

Danse à Congo Square vers la fin du xviiie siècle, par E. W. Kemble (1861-1933).

 

Le trompettiste Miles Davis en 1971. Avec In a Silent Way (1969) et Bitches Brew (1970), il donne naissance au jazz fusion et est accusé de rompre avec les fondements du jazz.

 

De gauche à droite : au 1er rang Cab CallowayBenny CarterJimmie LuncefordBen Webster, au 2e rang Louis ArmstrongArt TatumCount BasieDuke Ellington au 3e rang Roy EldridgeColeman HawkinsFats WallerLester Young au 4e rang Django ReinhardtLionel HamptonEarl HinesBillie Holiday.

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Date de dernière mise à jour : 07/12/2022