Voici les fichiers MP3 qui vous permettront de revisiter le chant Voix par voix avec les paroles . Le fichier Tutti reprend toutes les voix égales, les fichiers soprano, alto et hommes vous permettent de revoir votre voix seule et les fichiers "plus" de redécouvrir votre voix avec les autres voix en accompagnement.
A la suite vous trouverez les fichiers MUS préparés par Sylvie.
"Harlem" - l'homme blanc dans une église noire- est une chanson de Frank Gérald avec une musique de Gérard Bernard...
Créée en 1966 , elle a été interprétée par Eva.
Paroles:(soprano)
Har-lem / /Har-lem / /Har-lem / /Oh Har-lem / /
En-/tré dans -l'é /gli se de Har /lem /
les re /gards se sont tour-/nés vers lui oh /vers lui--/
Quand il s'est as-/sis dans--l'é-/gli-se de Har-/lem /
n'en-ten-/dait plus un souffle / plus un bruit /
Oh mais /on n'a pas sou-/vent--/l'oc-ca-sion de /voir en-/trer, en-trer un /hom--me blanc /dans une é-gli-se /noire----/
on n'a pas sou-/vent- /l'oc-ca-sion de-/voir en-/trer, en-trer un /hom--me blanc /dans une é-gli-se /noire--- /
pri-/é dans- l'é-/gli-se de Har-/lem--/
la /foule a-lors s'est /re-cueil-lie re-/cueil-lie--/
Quand il a pleu-/ré dans--l'é-/gli-se de Har-/lem /
lors la /foule a pleu-ré /com-me lui. /
Oh mais /on n'a pas sou-/vent- /l'oc-ca-sion de /voir pleu-/rer, pleu-rer un /hom- me blanc /pour--la mort d'un /noir--- /
on n'a pas sou-/vent /l'oc-ca-sion de-/voir pleu-/rer, pleu-rer un /hom--me blanc /pour--la mort d'un /noir--- /
Har-lem / /Har-lem / /Har-lem / /Oh Har-lem /
Har-lem / /Har-lem / /Har-lem / /Oh Har-lem /
mou //oh Har-lem. //
Paroles:(alto)
Har-lem / /Har-lem / /Har-lem / /Oh Har-lem / /
Quand il est en-/tré dans l'é-/gli-se de
Har-/lem tous /les re-gards-/-se sont tour-/nés vers lui-/--/
Quand il s'est as-/sis- dans l'é-/gli-se de Har-/lem on /n'en-ten-dait / plus un souffle /plus un bruit. /
Oh Mais /on n'a pas sou-/vent=- /l'oc-ca-sion de /voir en-/trer, en-trer un /hom- me blanc /dans une é-gli--se /noire/
on n'a pas sou-/vent-/l'oc-ca-sion de /voir en-/trer, en-trer un /hom--me blanc /dans une é-gli--se /noire---/
quand il a pri-/é -dans l'é-/gli-se de
Har-/lem
tou-/te la foule / a-lors s'est /re-cueil-lie-/
Quand il a pleu-/ré -dans l'é-/gli-se de Har-/lem
a-/lors la foule / a pleu-ré /com-me lui.
Oh Mais /on n'a pas sou-/vent/l'oc-ca-sion de /voir pleu-/rer, pleu-rer un /hom--me blanc /pour--la mort- d'un /noir/
on n'a pas sou-/vent /l'oc-ca-sion de /voir pleu-/rer, pleu-rer un /hom- me blanc /pour--la mort- d'un /noir----/
Har-lem-/ /Har-lem / /Har-lem / /Oh Har-lem
Har-lem-/ /Har-lem / /Har-lem / /Oh Har-lem /
mou------/---- /Oh Har-lem. //
Frank Gérald, né en 1928 à Paris et mort le à 87 ans, est un parolier et compositeur français.
Beau-frère de Pierre Delanoë, ils font leurs débuts sur scène en duettistes à l’orée des années 1950. Mais c’est comme parolier que Frank Gérald va acquérir sa notoriété en écrivant son premier texte à succès pour Marcel Amont en 1959 : Tout doux, tout doucement.
Les mots et les mélodies de Franck Gérald restent dans nos cœurs et nos mémoires : La poupée qui fait non, L’homme blanc dans l’église noire, Le premier bonheur du jour etc. Le secret du son succès réside sans doute dans la simplicité qui marque ses chansons.
Gérald Biessel, c’est son véritable nom, naît à Paris en 1928, d’un père américain et d’une mère française. À l’âge de douze ans, Franck déménage, avec sa famille, à Lyon. Le jeune garçon se passionne pour le dessin, même si un de ses professeurs lui prédit qu’il sera poète. Sur le piano familial, Franck Gérald découvre qu’il peut inventer ses propres mélodies. En 1947, il entre à l’École Supérieure des Arts Décoratifs en décor de théâtre. Il obtient son diplôme quatre ans plus tard.
Entre temps, il amorce une collaboration avec son beau-frère, un certain Pierre Leroyer, qui se fera connaître sous le nom de Pierre Delanoë. Grâce à des chansons comme Y’a un pli au tapis du salon, Rondeau pour un électron et Deux harengs dans la pénombre, les deux hommes, désormais duettistes, montent sur la scène du Quartier Latin, lors d’un concours. Grâce à leur victoire à ce concours, divers interprètes s’intéressent au duo de créateurs.
Ainsi, Lucienne Delyle (Fleurissez-vous, 1953), Philippe Clay (Cet air-là, 1958), Simone Langlois (Si jamais tu t’en vas) permettent aux deux complices de se faire connaître dans le milieu. Ils rencontrent François Silly, le futur Gilbert Bécaud. Avant de partir faire son service militaire, Franck compose avec Gilbert la musique de deux chansons, dont celle de Quand tu danses.
À son retour, Pierre est désormais lancé et Franck doit faire cavalier seul. Il décide donc d’écrire ses propres chansons et de les interpréter lui-même. Pour subsister, il travaille chez un concepteur de meubles modernes. Le soir venu, il rode son tour de chant à l’Échelle de Jacob, entre autres. Jacques Pills enregistre alors Marc, chanson qui figure sur le premier quarante-cinq tours de l’auteur. Cette époque est aussi marquée par les tournées avec Dalida, où en plus de faire la première partie, il s’occupe des éclairages et des rideaux.
En 1959, Marcel Amont enregistre Tout doux, tout doucement et en fait un succès. Franck Gérald, qui est sous contrat chez Ducretet-Thomson, enregistre quatre quarante-cinq tours. Puis vient le temps des yé-yés, ou si on préfère celui des adaptations. Pour l’auteur, c’est le début du véritable succès.
Les artistes yéyés se feront un plaisir d’accueillir ce nouveau venu et chanteront ses textes. Frank Alamo enregistre Pour les filles et Lucky Blondo Une fille, Des roses rouges pour un ange blond et C’est bête à pleurer. Richard Anthony connaît plusieurs succès grâce à l’auteur dont Autant chercher à retenir le vent, La corde au cou, Il faut croire aux étoiles et Il te faudra chercher. Françoise Hardy chante Le premier bonheur du jour et La mésange.
Parmi les autres interprètes yéyés de Franck Gérald, figurent Pétula Clark (L’amour avec un grand A, Ce matin-là, La chance est là, Un enfant le sait, Un jeune homme bien), Sacha Distel (Ce qui reste d’un grand amour), Dick Rivers (Je veux rentrer chez moi, J’en suis fou, Un chemin qui mène à rien), Michèle Torr (La cible, Rien ne sera plus comme avant, As-tu quelquefois pensé) et Sylvie Vartan (Les hommes).
Cependant, il n’y a pas que les yé-yés qui chantent l’auteur. En effet, Catherina Valente (N’oublie jamais que je t’aime, 1963), Téréza (Maintenant je chante), Mireille Mathieu (Qu’elle est belle, Combien de temps), Nana Mouskouri (Celui que j’aime, Roses blanches de Corfou, La fenêtre), Brigitte Bardot (La fille de paille), Régine (Mille fois par jour), Herbert Léonard (Candida), Tino Rossi (Pour Noël), Éva (L’homme blanc dans l’église noire, Fini de jouer), Franck Fernandel (Ma jolie mon amour), Les Compagnons de la chansons (Les bohémiens), Annie Cordy (Baba au rhum, 1960) et le groupe Los Machucambos (Non monsieur) s’ajoutent aux interprètes de cette époque.
Par ailleurs, Franck Gérald collabore aux premières chansons de Michel Polnareff, signant ainsi plusieurs de ses grands succès : La poupée qui fait non (1966), Love me please love me (1966), Sous quelle étoile suis-je né ? (1967) et Ta ta ta ta (1967). Parallèlement, les Parisiennes enregistrent Il fait trop beau pour travailler et L’argent ne fait pas le bonheur.
Les chanteurs romantiques des années soixante-dix poursuivent le succès de l’auteur. D’abord Mike Brant avec Félicita et Nous irons à Sligo, ensuite Christian Delagrange, avec Sans toi, je suis seul, Reviens mon amour reviens et Petite fille. Enfin, Noëlle Cordier (Comme on pourrait s’aimer), Nicoletta (Du soleil) et Gilles Dreu (Où sont mes camarades) achèvent cette liste des interprètes de l’auteur.
Franck Gérald cessera d'écrire des chansons et reviendra tout naturellement vers le dessin et la peinture. L’artiste profitera aussi du temps qui lui reste pour voyager. De toutes ces années, il reste des chansons que l’on fredonne de générations en générations, toujours avec grand bonheur.
Harlem est un quartier du nord de l'arrondissement de Manhattan à New York, aux États-Unis. Il se situe entre le nord de la 96e rue et Washington Heights.
Harlem a joué un rôle majeur tout au long de l'histoire de New York : au début du XXe siècle, le mouvement de la Renaissance de Harlem fit de New York le principal foyer de la culture afro-américaine ; par la suite, le quartier devint l'un des centres de la lutte pour l'égalité des droits civiques, étant donné que Harlem a longtemps été et demeure encore aujourd'hui un lieu où se concentrent les Afro-Américains.
Après plusieurs décennies de crise et de délabrement, Harlem se transforme aujourd'hui en un quartier dynamique et attrayant, alors qu'il était considéré comme un ghetto où la criminalité était élevée il y a encore quelques années. Le fait que Bill Clinton ait choisi d'y installer ses bureaux traduit bien cette mutation urbaine et montre la volonté d'en faire l'un des centres attractifs de New York.
En 2010, sa population s'élève à 363 633 habitants.
Date de dernière mise à jour : 27/02/2020
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